mercredi 4 août 2010

La meilleure façon d'marcher...


Nous nous levons à 4h30 du matin pour la troisième fois consécutive pour aller grimper sur la montagne Sarangkot pour voir le lever de soleil. Cette fois, c'est un vrai succès : le ciel est très dégagé et le soleil le lève doucement sur la chaîne des Annapurnas. C'est sublime. Tout est sérénité. Nous restons un moment médusés devant le spectacle. Ça donne envie de chausser des skis, ou de partir en trek. Nous avons fait quelques randonnées pour nous échauffer un peu et tester nos limites. Je suis assez satisfaite de ma forme physique, surtout après plusieurs semaines de maladie. En fait, j'ai vraiment la pêche et je grimpe comme une bique. Je sens clairement aussi les bienfaits d'un monde sans tabac même si j'ai encore souvent envie de mâcher des mégots ou de lécher des cendriers.
Nous faisons par exemple une randonnée jusqu'à la Pagode de la Paix perchée en haut d'une montagne. La vue sur la vallée et le lac est splendide et je finis l'ascension par une petite course avec Dom (bon, il gagne, mais je suis sur ses talons !). Nous rencontrons deux Espagnols en vadrouille alors que nous savourons une limonade pas très bonne pour nous rafraichir un peu. Nous redescendons avec eux par l'autre côté de la montagne, nous nous ratatinons tous les uns après les autres parce que le terrain est très glissant et traverse quelques sections de forêt très humide. Nous arrivons au lac, et faisons appel au charmant pépé qui s'occupe de la location des barques pour traverser jusqu'à Pokhara. Là, encore, grand moment de bullshitage, le pépé en question nous annonce un prix exorbitant et se sauve avec toutes les pagaies. Nous finissons par trouver un accord et par payer 10 fois le prix pour atteindre l'autre côté du lac juste avant l'averse diluvienne quotidienne.
A ce propos, vous vous demandez peut être quel temps il fait au Népal : il fait très chaud la journée (entre 30 et 35 degrés), l'air est très humide mais lorsqu'on s'éloigne des villes il y a un peu de vent, et il y a en général un très gros orage le soir qui dure parfois une bonne partie de la nuit. Tant mieux, comme ça on ne meurt pas de chaud dans nos chambres d'hôtel.
A pokhara, il y a en moyenne 16 heures de coupure d'électricité par jour. Il faut bien viser pour recharger nos batteries ! Certains hôtels et restaurants sont équipés de groupes électrogènes qui pétaradent presque toute la journée. Du coup, les tables des restaurants sont éclairées par des petites bougies et finalement ça donne beaucoup de charme à la ville.

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