mardi 3 août 2010

A Pokhara, en moto, on dépasse les autos...


Nous décidons de louer des motos. Chloé et moi sommes de bonnes pilotes mais Dom n'a jamais conduit de moto à vitesses manuelles. Ben c'est l'occasion d'apprendre. Mais apprendre à conduire un deux roues au Népal c'est comme apprendre à skier sur une piste noire. Ça fait peur. Nous trouvons un magasin de location de motos (qui fait aussi magasin de vêtements bobos et pharmacie. Tout est possible.) et nous obtenons un bon prix, mais finalement avec la taxe Bullshit, ça nous est revenu bien plus cher que prévu. J'ai une 160cm, Chloé une 150 et Dom une 125. les motos sont bien toniques et en bon état. Nous nous élançons sur la route. Ca a l'air de rien, comme ça, mais je vous assure que c'est vraiment un parcours du combattant. Entre les taxis, les Jeep, les camions, les vélos, les vaches sacrées qui créent des bouchons et décident de surgir devant nos roues, les canards qui traversent tranquillement la Nationale, la poussière qui aveugle, les gens qui roulent un peu à droite, un peu à gauche, mais surtout là où il n'y a pas de nids de poule... il faut être super vigilent et prudent.
Nous nous en sortons très bien et un groupe de motards nous emmène jusqu'à un lac sublime où nous sommes les seuls touristes et où nous sommes loin de la pollution et du bruit de la ville. C'est un vrai moment de bonheur. Nous louons une petite barque et nous nous promenons sur l'eau, essayant de comprendre comment faire pour ramer droit. Nous nous éloignons des berges et des Népalais pour aller faire un plongeon tranquillement. Nous sommes vraiment obligés de nous éloigner si Chloé et moi nous ne voulons pas être importunées par les hommes qui sont grossiers et répugnants avec nous, malgré les interventions de Dom.
Lorsque nous reprenons nos motos, un groupe de musiciens nous interprètent le célèbre chant traditionnel "Resham firiri" qui est très joli et qui reste très longtemps en tête... trèèèèès longtemps. Nous reprenons le route, c'est l'heure de pointe, nous sommes prudents mais évitons quelques catastrophes de peu. Après une séance de Bullshitage en bonnes et dues formes, nous rendons les motos, payons beaucoup plus de prévu, et allons dîner en regardant le coucher de soleil sur le lac.

1 commentaire:

  1. C'est beau comme un samedi à Juvisy... I wish I were here (c'est de l'anglais) !

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